L'ENERGIE ET LE CORPS HUMAIN

On peut considérer le corps humain, qui se perpétue indéfiniment, comme une espèce de pile électrique composée de trois parties vitales
1. La structure - les cellules et les organes, les os, les muscles, les couches d'épiderme, les vaisseaux sanguins, les nerfs et autres structures physiques qu'ils forment.

2. Le liquide - les liquides intracellulaires et intercellulaires qui jouent un rôle important dans la production d'énergie électrique.


3. La charge électrique - la charge qui entraîne l'activation de l'organisme et de ses structures.  On appelle cette énergie «force de vie», «énergie vitale», «esprit» ou électromagnétisme.  Les Taoïstes appellent cette force le «ch'i».

La charge électrique est la moins bien comprise de ces trois parties, tout simplement parce que sa présence n'est pas nécessairement perceptible à l'œil nu.  L'énergie électrique ne se détecte que de manière indirecte, de sorte qu'il est plus facile d'en constater l'absence que la présence.  Dès qu'il y a absence partielle d'énergie dans l'organisme, la faiblesse et la maladie l'envahissent et le dominent.  Dans le cas d'une absence totale d'énergie vitale, l'organisme meurt. (La mort ne survient pas parce que le cœur cesse de battre, comme l'ont prouvé d'innombrables yogis qui ont fait cesser les battements de leur cœur mais sont restés en vie parce que leur organisme conservait son énergie vitale.) L'épuisement est un symptôme de niveaux d'énergie trop faibles.  L'utilisation de l'esprit ou du corps entraîne inévitablement une déperdition d'énergie.  Des études scientifiques ont démontré qu'une personne qui fixe son regard sur un objet pendant une minute entière a besoin de vingt minutes de repos pour récupérer l'énergie qu'elle a perdue pendant la contemplation de l'objet.  En outre, certaines expériences faites sur des personnes mourantes ont démontré qu'au moment de la mort, une personne peut perdre jusqu'à 175 grammes de son poids ; cette perte de poids d'environ 175 grammes représente le poids de l'énergie vitale, qui est matérielle et mesurable.
Il existe un moyen de percevoir à l'œil nu l'énergie vitale qui émane de l'organisme et agit comme indicateur de santé.  Il est possible de voir cette énergie vitale dans l'«aura», c'est-à-dire le champ énergétique qui entoure une personne le phénomène de l'aura est connu depuis des milliers d'années, bien qu'il n'ait pu être démontré qu'après la découverte de la technique photographique de Kirlian.  Cette technique permet de reproduire distinctement l'aura sur une photographie, la rendant ainsi parfaitement visible.  L'aura est la représentation, sous forme de flammes colorées, de l'énergie qui se dégage de notre organisme.  La couleur de l'aura qui entoure une personne constitue un reflet de son état de santé et du niveau de son énergie.  Ainsi, des couleurs pâles et claires sont signes d'une bonne santé et de niveaux d'énergie élevés.  Des couleurs foncées et opaques laissent présager la maladie. Le noir représente la mort.
De minute en minute, d'heure en heure et de jour en jour, nous dégageons sans cesse de l'énergie : nous en dépensons dès que nous portons notre attention sur un objet ou une activité quelconque, que nous bougeons notre corps de manière inefficace ou que nous faisons travailler notre esprit.  Avec le temps, cette constante déperdition d'énergie affaiblit notre organisme et le rend incapable de lutter contre les microbes et autres agents de maladie qui l'envahissent.  La maladie accélère la déperdition d'énergie et, sans énergie suffisante, les cellules et les tissus cessent de se régénérer et finissent par se flétrir et mourir.  Dès que notre niveau d'énergie baisse, la maladie tend à s'installer.  Par conséquent, si notre organisme ne s'affaiblit pas, il n'y a aucun risque que nous développions une maladie bénigne et, dans ce cas, nous ne développerons pas non plus de maladie grave.
Bien entendu, nous obtenons aussi de l'énergie vitale de la nourriture, de l'air et des radiations cosmiques.  Cependant, à mesure que nous vieillissons, nous avons tendance à utiliser Plus d'énergie que nous n'en absorbons, ce qui fait diminuer nos réserves jusqu'à ce que leur épuisement provoque la mort.

Outre la déperdition d'énergie, il y a aussi tout le Problème des déséquilibres énergétiques, dont les conséquences sont sensiblement les mêmes.  Un déséquilibre énergétique des organes (qui sont fonctionnellement interdépendants les uns des autres) provoque souvent le développement d'une maladie.  Le niveau d'énergie de tout organe est déterminé par la vigueur et la régularité de ses pulsations.  Le rythme cardiaque normal varie entre 72 et 78 battements à la minute.  En cas de fièvre ou d'élévation de l'énergie, le rythme cardiaque atteint ou dépasse 80 battements à la minute.

Le rythme normal d'un rein est de 36 pulsations à la minute ; comme nous avons deux reins, cela signifie 72 pulsations à la minute.  Le cœur et les reins sont donc des organes équilibrés l'un par rapport à l'autre.  Par conséquent, lorsqu'une personne prend des comprimés diurétiques, elle provoque une accélération des pulsations de ses reins, ce qui cause un déséquilibre entre les reins et le cœur.  Qu'arrive-t-il alors au cœur ? Pour retrouver le même état d'équilibre, celui-ci se mettra à pomper plus vite, ce qui entraînera une élévation de la pression artérielle et un plus important afflux de sang aux reins.  Or, comme les reins filtrent l'urine dans le sang, une plus grande quantité de sang les obligera à travailler plus fort.  Ainsi, en prenant- des comprimés diurétiques, une personne dont les organes sont équilibrés crée une espèce de cercle vicieux entre son cœur et ses reins.  Mais quel effet cela a-t-il sur le reste de son organisme ? L'organisme fonctionne un peu comme le mécanisme d'une montre : si l'un des rouages d'un mécanisme d'horloge se met à tourner plus vite, tous les autres rouages doivent aussi se mettre à tourner plus rapidement pour empêcher que les ressorts et les roues ne se bloquent et arrêtent tout mouvement.  Il devient donc évident qu'en déséquilibrant nos organes, nous nous exposons à de graves dangers.
D'autre part, être entièrement exempt de maladie ne garantit nullement l'immortalité, car pour s'élever jusqu'à l'immortalité, l'organisme doit pouvoir absorber l'influx additionnel d'énergie qui le transformera et l'élèvera à un niveau qui n'est plus conditionné par l'espace et le temps.
Comment peut-on éviter les déperditions d'énergie ou les déséquilibres et leurs effets secondaires, et pouvoir encore réaliser la transformation de notre corps physique ?  Examinons quelques méthodes qui permettent de refaire le plein d'énergie. 

La première est le sommeil réparateur.  Normalement, la «batterie» humaine se recharge toutes les nuits pendant que nous dormons.  Lorsque les activités, les pensées et les efforts de concentration que nous faisons tout au long de la journée ont épuisé la majeure partie de notre énergie, nous nous sentons fatigués.  Nous dormons pour permettre à notre organisme de récupérer de l'énergie.  Le sommeil détend les points méridiens d'entrée et de sortie de l'énergie,                                                                                                                                                                                                                                                                                                      de sorte que l'énergie de l'univers peut pénétrer par tous ces points  d'acunpuncture, Suite